Absent et pourtant, depuis plusieurs mois son nom est sur toutes les lèvres. Dominique Strauss Kahn fédère les centristes, les classes moyennes, les ouvriers mais également les retraités. Philippe Guibert nous donne les raisons d'une telle popularité.
Marianne a ô combien raison de souligner que Nicolas Sarkozy peut être réélu. Mais il peut aussi être battu ! Qu’on s’en félicite ou pas, le phénomène politique marquant de cet automne en témoigne : c’est le souhait croissant d’une candidature de Dominique Strauss Kahn à la prochaine présidentielle. Souhait si incontournable que Ségolène Royal elle-même lui propose Matignon, s’il ne se présente pas, et n’exclut pas de se retirer s’il se présente... De cette attente du battu de la primaire 2006, il faut comprendre les raisons profondes. Toutes les enquêtes d’opinion la démontrent. Dans les dernières intentions de vote réalisées par IFOP et SOFRES, non seulement DSK est celui qui gagne le plus facilement au 2ème tour mais, beaucoup plus significatif, c’est lui qui obtient les meilleurs scores au 1er parmi les candidats potentiels du PS : de 27% à 29%, alors que ses camarades se situent à plus ou moins 20%. C’est d’autant plus notable que le 1er tour est le talon d’Achille récurrent des socialistes à la présidentielle. D’ailleurs, quand on demande aux Français et aux électeurs socialistes en particulier, quel candidat PS ils souhaiteraient, c’est d’abord DSK et plus nettement encore chez les électeurs socialistes. Il progresse depuis la fin d’été et plus globalement depuis le début de l’année 2010. Enfin, il n’est plus le candidat préféré des seules classes moyennes supérieures, comme en 2006, il fait jeu égal chez les ouvriers avec les autres candidats PS et les surclasse dans cet électorat décisif que la gauche ne sait pas attraper : les retraités. En un mot comme en cent, DSK bénéficie bien d’une réelle « dynamique d’opinion ». Qui est toujours révélatrice d’un mouvement souterrain.
http://www.marianne2.fr/Pourquoi-DSK-est-si-desire_a200287.html
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