Comment résiste le cinéma français aux températures sibériennes ? Quels films vont voir les Russes ? Des plaines enneigées aux dégustations de vodka, plongée dans une région qui n'a pas échappé à la globalisation. Dernier épisode d'un reportage publié dans le numéro en kiosque (et diffusé dans son intégralité sur les Inrocks.com).
Nous sommes accueillis dans la tradition sur le quai de la gare de Krasnoyarsk : orchestre en costume folklorique, invitation à rompre la croûte de pain (en la trempant dans du sel). Olga Lepnikova, responsable des liens culturels et internationaux au ministère de la culture de la région de Krasnoyarsk, nous salue. Cette arrivée me rappelle les temps anciens du cinéma, quand les acteurs débarquaient en train au festival de Cannes ou à Hollywood.
Fondée en 1628, Krasnoyarsk est beaucoup plus ancienne que Novossibirsk et ça se voit. C’est une ville beaucoup plus jolie, d’aspect plus gai, mieux entretenue et préservée. Même les HLM sont repeint en rouge cerise ou bleu turquoise. Le maire actuel, surnommé "Monsieur Fontaine", a parsemé la ville de fontaines, jardins, statues de taille humaine (on peut ainsi croiser Pouchkine et sa femme au coin de la rue) et a lancé ce programme de couleurs vives qui rend le centre-ville pimpant.
http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/56533/date/2010-12-10/article/bons-baisers-de-siberie-4-pop-corn-coca-faucille-et-marteau/
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